D’OÙ VIENNENT LES BLEUETS DE FRANCE ?
La Première Guerre mondiale a été dévastatrice avec des millions de combattants blessés. C’est pourquoi, en 1925, les pensionnaires de l’Institut National des Invalides confectionnent des bleuets en tissu grâce à l’aide de deux infirmières et les vendent sur la voie publique, ce qui leur permet de retrouver une place active dans la société et de petits revenus. Dès 1920, le président des Mutilés de France présente un projet pour rendre le Bleuet comme fleur symbolique des « morts pour la France ». Les ventes s’étendent dans toute la France dès 1928. L’État officialise les ventes des bleuets du 11 novembre en 1935 et celles du 8 mai en 1957. Depuis, des bénévoles vendent des bleuets de France sur la voie publique à ces dates de commémoration. L’œuvre nationale du Bleuet de France est une association reconnue d’utilité publique. Depuis 1991, elle est intégrée à l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
POURQUOI LE BLEUET ?
Le choix du bleuet est dû à plusieurs significations. Les « Bleuets » était le nom donné par les Poilus aux jeunes soldats qui rejoignaient les champs de bataille, en raison de leur uniforme bleu horizon. De plus, cette fleur est considérée comme la fleur française du souvenir qui poussait dans la boue des tranchées. La couleur bleue est aussi présente sur le drapeau tricolore, représentant ainsi la nation française.
QUELLES SONT LES MISSIONS DES BLEUETS DE FRANCE ?
Les bleuets de France ont deux missions principales, réalisables grâce aux dons lors des ventes des bleuets. Il y a tout d’abord une mission de solidarité, c’est-à-dire améliorer le quotidien des anciens combattants, victimes de guerre et d’actes de terrorisme en prenant en charge leurs besoins (équipements pour les militaires blessés, accompagnement psychologique ,…), mais également pour les militaires engagés en OPEX (ex : colis de Noël pour les militaires en OPEX). Ils ont également une mission mémorielle : soutenir des projets visant à valoriser l’histoire et la mémoire des conflits.